Je me rappelle les jours de marbre
Les jours de la tombe
Quand les minutes mortes
Ont l’ennui en poussière
Quand les sanglots sont ravalés
Et le temps endurci
Je me rappelle les jours de marbre
Je me ressouviens de ma jeunesse
Des araignées rouges sur le béton minuscules
La vie sans y penser
Ne songeant qu’à jouer
Entièrement livré au soleil tout l’été
Ne pas se savoir soi simplement bouger toujours
Je me ressouviens de ma jeunesse
