L’Été rassemble tous ses feux
Il achève en beauté
Ce que l’Automne avait lancé de flammes
Ces deux corps de saisons se rejoignent
Et s’enlacent à jamais
Dans le soleil
Sur la floraison du temps qui passe
Qui se déroule et me dépasse
Ma bouche était en octobre un brasier
En novembre ma tête devint folle
Mon cœur battait plus rapide et plus sauvage
Qu’une course de mustang
À travers les Appalaches
J’ai le visage à présent
Décomposé
D’une peinture cubiste
Que le soleil perfore
De l’Été ne me reste
Qu’une poudre d’escampette
De l’Automne les escargots
Saupoudrent mes vieux restes
De traces bavotées
Ne plus pleurer
Je voudrais bien t’y voir
Alors que de mon désastre l’Été
Se gargarise et que l’Automne
Va tout parachever
Mon amoureuse est feue
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